mardi 12 décembre 2006

Ma vie en piqûre...

Tout à l'air de bien se passer! Ma vie continue, les jours et les semaines passent tranquillement. Je continue à VIVRE (en gros tout est TRANQUILLE et je suis HEUREUX), je fais toujours du vélo, un peu de course à pieds, du squash... la vie est belle!
Je suis toujours suivi par des médecins, et je continue àme faire mes piqûres.
 
Mais un jour, une genre de "poussée" à l'air de débuter juste avant les vacances de février 2004, la veille de ce jour là, j'avais fais du squash je pensais que c'était de la fatigue, mais ma jambe traine un peu... voire même BEAUCOUP !

Je me décide donc de revenir à Paris, (où se trouvait ma famille) alors que j'étais à Caen, pour aller voir ma neurologue.
Il faut dire que depuis quelques jours je marche difficilement, j'ai du mal à soulever ma jambe, à marcher... tout à l'air de se détruire dans mon corps.
Dans un "dernier élan de force et de volonté je décide donc de prendre ma voiture (avec du recul je vois que c'était de la folie) et là, les "ennuies" commencent. Étant donné que assis ou debout j'avais du mal à lever ma jambe, et bien dans la voiture il en était de même!

Avez vous déjà testé de laisser une jambe "morte" (c'est à dire sans muscle et sans arriver à la gérer sur un embrayage ou un accélérateur? Il me fallait donc soulever ma cuisse pour changer de pédale entre l'accélérateur et l'embrayage.
Et pour freiner lorsque j'arrivais aux péages ou deux rouges en plein Paris, c'était au frein à main que que je le faisais!

J'arrive donc à Paris le soir, épuisé, et la première chose que je fais c'est de me mettre au fond de mon lit! Mes parents chez qui je m'étais m'ont accueilli effaré de me voir ainsi!

Le lendemain, je sens de moins en moins mon corps, j'ai de plus en plus de mal à marcher à garder l'équilibre. Je me décide à aller faire quelques courses car je me dis "marcher ne te fera pas de mal".
J'ai donc fais une petite ballade de 300 mètres seulement! et j'ai mis au totale 1h1/2 pour aller et venir....!

Heureusement qu'il y avait les murs des immeubles pour me tenir, mais traverser les rues sur les passages cloutés étaient ma plus grande crainte! Quand je commençais à traverser au feu vert , j'arrive à traverser le passage clouté très difficilement et le feu devenait trop rapidement rouge à mon goût. L'handicap commence à venir et le regard des gens met très mal à l'aise.

Ce qui fait qu'il fallait que je sois rapide dans ma très grosse lenteur de marche...
Ce jour là sera donc ma DERNIÈRE ballade à pieds avant un bon bout de temps...

1 commentaire:

Anonyme a dit…

MERCI...
ça fait beaucoup de bien de lire ce témoignage...On a envie de plus prier pour les gens qu'on aime et qui vont pas bien. On a aussi conscience qu'on a beaucoup de chance de marcher correctement et qu'on devrait en remercier le Seigneur plus souvent.
Merci, merci, merci...c'est beau de votre part!